La rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) et son approbation par l’Assemblée générale des Nations unies, le 10 décembre 1948, sont inscrits dans un moment singulier de l’histoire. Des hommes et des femmes, venus d’horizons divers, ont cherché à fonder un socle de garanties individuelles selon une expression commune. Parmi ces droits, ils ont choisi celui de « liberté de conscience » qui mettait en jeu trois types d’acteurs : l’individu-citoyen, croyant ou non ; l’autorité politique ; l’autorité religieuse. L’évocation de ce droit a suscité des réserves parmi les représentants de plusieurs États-membres, mais aucun d’eux n’a voté contre le texte.
La conférence aura pour objet de retracer le chemin parcouru par cette notion, depuis son émergence au XVIe siècle, jusqu à sa transposition sous la forme d’un droit individuel et à sa diffusion dans différentes sociétés. Elle visera à montrer, dans un second temps, pourquoi et comment ce droit est à la fois contesté et défendu depuis la fin des années 1960.
Confèrence hybride en langue française. Prière de s’enregistrer à eventi@pisai.it